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Prix état des lieux : combien coûte un état des lieux ?

Le tarif d’un état des lieux varie selon qu’il est réalisé à l’amiable entre particuliers ou par un professionnel mandaté. Depuis la loi Alur, la répartition des frais ne s’applique pas systématiquement de la même façon pour le locataire et le propriétaire. En 2024, le montant ne dépend pas uniquement de la surface du logement, mais aussi du lieu et du prestataire choisi.

Le paiement de la prestation, souvent source de désaccord, obéit à des règles précises. Les différences de prix entre état des lieux d’entrée et de sortie persistent, même si les modalités de facturation restent strictement encadrées.

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À quoi sert un état des lieux et pourquoi son coût varie-t-il ?

L’état des lieux pose les bases du rapport entre locataire et propriétaire dès la remise des clés. Ce constat locatif décrit le logement état pièce par pièce, sans rien laisser au hasard, du carrelage au moindre bouton électrique. Ce document, daté et signé, devient la référence officielle au moment de quitter le logement. Impossible pour le bailleur d’imputer une dégradation non notée à l’entrée ; impossible pour le locataire de contester un défaut signalé noir sur blanc. Chaque détail compte, car il peut impacter la restitution du dépôt de garantie.

Mais le prix état varie d’un cas à l’autre. Plusieurs critères entrent en jeu pour déterminer le coût état lieux : la nature de l’état des lieux (amiable ou contradictoire), la superficie, la situation géographique, le recours ou non à un professionnel. Lorsqu’un état des lieux locataire se fait entre particuliers, il ne génère généralement aucun frais, sauf si les deux parties mandatent une agence ou un spécialiste. Là, la facture monte, encadrée par la loi mais influencée par la politique tarifaire de l’intervenant.

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En cas de conflit, l’écart se creuse. Un état des lieux contradictoire impose parfois la présence d’un commissaire de justice (ex-huissier). L’intervention, payante, obéit à un barème officiel : plus la surface ou la ville sont importantes, plus la note grimpe. La partie qui sollicite le professionnel assume les coûts.

Voici les différentes configurations possibles et leurs implications :

  • État des lieux amiable : gratuit si réalisé entre particuliers, sauf si une agence intervient.
  • État des lieux facturé : plafonné lorsqu’un professionnel est mandaté.
  • État des lieux contradictoire : honoraires spécifiques, fixés nationalement pour les commissaires de justice.

Mieux vaut donc, pour le bailleur ou locataire, se mettre d’accord en amont sur la formule choisie et les frais à prévoir. Anticiper permet d’éviter les déconvenues au moment du départ.

Combien coûte un état des lieux en 2024 selon la situation ?

Le prix état des lieux dépend avant tout de la façon dont il est effectué et du contexte de la location. Si le propriétaire et le locataire optent pour un état des lieux à l’amiable, la démarche reste la plupart du temps gratuite. Il suffit de remplir ensemble le document et de le signer : aucun honoraire ne s’applique.

Mais dès lors qu’un agent immobilier entre en scène, les règles diffèrent. En 2024, la loi plafonne la part du locataire à 3 € TTC par mètre carré de surface habitable, quelle que soit la ville. Un appartement de 50 m² à Paris ? 150 € TTC maximum pour le locataire. Le propriétaire paie au moins autant, parfois plus selon les agences. Cette règle protège le locataire contre les excès, notamment sur la TVA ou les frais annexes parfois glissés dans les contrats. La transparence s’impose sur la facture.

Si le recours à un commissaire de justice s’avère nécessaire, souvent en cas de litige ou d’absence d’accord sur le document, le tarif suit un barème public. Pour un logement de moins de 50 m², l’état des lieux huissier coûte environ 132,56 € TTC en 2024, auxquels s’ajoutent des frais de déplacement. Ces coûts sont partagés entre locataire et propriétaire, et peuvent grimper si la surface ou la localisation l’exigent.

En résumé, le prix état des lieux reflète le contexte : type de location, surface, ville, mais aussi niveau de confiance entre bailleur et locataire. Mieux vaut étudier chaque situation pour anticiper le coût état des lieux et éviter les mauvaises surprises.

État des lieux d’entrée ou de sortie : quelles différences de prix et de prise en charge ?

L’état des lieux, qu’il marque le début ou la fin du bail, pèse lourd dans la relation locataire propriétaire. Pourtant, le prix état des lieux ainsi que la manière de répartir les frais ne suivent pas toujours le même schéma selon le moment et l’intervenant.

Lors de l’entrée dans les lieux, le constat état des lieux sert de repère pour toute la durée de la location. Si un agent immobilier s’en occupe, la facture peut être partagée, mais la loi protège le locataire et fixe une limite précise. À la sortie, le principe reste identique : plafonnement pour le locataire, partage des frais d’état des lieux huissier s’il y en a un.

La vraie différence tient aux enjeux. À la sortie, le logement état lieux détermine si le dépôt de garantie sera rendu dans son intégralité. Le moindre désaccord peut entraîner une procédure contradictoire. Si jamais un huissier état lieux intervient, le partage des frais s’applique systématiquement, quel que soit le moment du bail.

Voici ce qui distingue clairement les situations :

  • Pour un état des lieux amiable : aucun frais dès lors que le propriétaire et le locataire tombent d’accord.
  • Pour un état des lieux contradictoire réalisé par un huissier : frais partagés à parts égales, à l’entrée comme à la sortie.

La vigilance monte d’un cran au moment du départ. Le locataire épluche la description du logement état lieux sortie, qui conditionnera la restitution du dépôt de garantie. Le propriétaire inspecte les éventuelles détériorations. Ce document, pièce maîtresse du dossier, scelle les rapports jusqu’à l’ultime remise de clé.

inspection immobilière

Qui doit payer et comment choisir la meilleure option pour son état des lieux ?

La question du paiement de l’état des lieux se pose à chaque remise ou restitution des clés. La répartition dépend du mode retenu. Si le état des lieux amiable s’effectue directement entre propriétaire et locataire, aucune somme n’est due, sauf cas très particulier où un modèle payant serait choisi.

Si un agent immobilier intervient, la loi balise strictement la facturation. La part du locataire ne peut jamais excéder celle du propriétaire et reste plafonnée selon la surface du logement (3 € TTC/m² au maximum, sur tout le territoire). Tout dépassement est à la charge exclusive du propriétaire. La facture état des lieux doit clairement distinguer la part de chacun.

En cas de désaccord ou de refus de l’une des parties de signer le constat locatif, l’intervention d’un huissier de justice (aujourd’hui appelé commissaire de justice) devient incontournable. Le tarif est alors fixé par décret : chaque partie règle la moitié, sans exception, que l’état des lieux marque l’entrée ou la sortie. Le montant varie selon la surface et la ville.

Choisir la meilleure solution implique de considérer la situation : si la confiance règne, l’amiable reste le plus simple. S’il existe un doute, une distance ou un bien atypique, l’agent immobilier apporte sécurité et neutralité. En cas de tension, le commissaire de justice garantit une objectivité totale, au prix d’une facture plus élevée. Il appartient donc au bailleur et au locataire de jauger coût, clarté et niveau de risque avant de se décider.

Au bout du compte, l’état des lieux révèle bien plus que l’état du logement : il dévoile la qualité du dialogue entre deux parties. Prévoir, clarifier et documenter, c’est s’offrir une sortie sans accroc, et parfois, préserver bien plus qu’un simple dépôt de garantie.

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